A l'intérieur de Musandam
Passage rapide dans ma chambre, pshitt sur mes coups de soleil naissants, et je repars vers de nouvelles aventures, il n'est que 16 h et je suis une éléphante à la curiozité inzzzatiable !
Un des buts de ma sortie : retirer de l'argent omanais, la veille j'avais essayé à Bukha, une ville sur le chemin, mais le distributeur ne marchait pas.
J'ai essayé 4 distributeurs à Khasab, aucun de fonctionnait !
Le fort de Khasab, je ne l'ai pas visité, il était fermé.
Un petit port, et, contraste fréquent, derrière la modernité, supermarché Lulu. J'y ai cherché vainement un distributeur, mais ai trouvé une robe d'été, longue, une jupe longue et un T-shirt à manche longue blanc pour remplacer mes roses de lessive, le tout pour l'équivalent de 25 euros... ça compensera le prix de l'hôtel !
Je me suis ensuite enfoncée dans la péninsule, au départ sans but précis. Joli contre-jour, non ?
J'ai passé un barrage (à sec comme presque toujours, et en revenant, je me suis trouvée derrière, puis devant, ce groupe de sportifs (équipe de foot ?). Lorsque je les ai croisé à l'aller, ils étaient sur le point de se faire déposer par le minibus, qui maintenant les suit pendant leur entraînement.
Comme toujours dans les endroits paumés j'ai eu un succès fou...
Le lit d'un oued.
Un petit village devant une bien curieuse colline.
Et là, je demande à mon GPS chéri s'il y a des points of interest par là. Il me dirige vers un Nadj Khor. Oh Khor ça veut dire fjord (ou crique), ça doit être beau, j'y vais. J'arrive à une barrière ouverte, mais avec un panneau sur la gauche qui me fait hésiter : no trespassing. En fait ça concerne les terrains à gauche, pas la piste, que j'emprunte en espérant que je pourrai fair demi-tour en cas de pb.
Et c'est beau !
Un omanais est en train de fumer une clope sur le parking au sommet, et je ne peux m'empêcher de lui dire combien je trouve ça splendide. Il a l'air content.
On voit la piste qui descend vers la mer, un peu comme celle que j'ai prise pour monter de l'intérieur.
Ce qu'on voit en redescendant, avec le terrain militaire.
En venant vers le Khor, j'avais vu un panneau intriguant : Diba. Rappelez-vous, la ville partagée entre deux Emirats et Oman. Sauf que sur ma carte, il n'y a pas de route, juste une piste. Et en effet, au bout de 500 m c'est une piste.
Voilà ce qu'on voit en arrivant à la piste. Il est tard, je dois rentrer car le soleil se couche. Mais je reviendrai demain...
Sauf que j'aurais du lire le panneau que j'ai photographié !
J'ai lu le début, donc je savais que je ne pourrais pas aller à Diba, mais pas la fin !
Le lendemain matin, la plage à côté de l'hôtel, la ligne noire, ce sont des dizaines ou centaines de cormorans.
Voilà, je suis retournée sur la piste pour Diba, cette fois j'ai lu que c'était pour les 4WD, je suis quand même montée un peu, et puis je me suis dit qu'en cas de pépin, avec ma voiture de location, je risquais d'avoir des pbs, donc je suis redescendue à contre coeur et ai regretté de ne pas avoir reservé une excursion en 4WD, parce que ça avait l'air très beau.
Du coup je me suis consolée en visitant un autre wadi, découvert par hasard.
Un petit village sur le bord de la route en allant de Khasab à la frontière.
Au fond, dans la brume, sur le promontoire à droite, on devine mon hôtel.
Vue de Bukha depuis son fort.
Le fort
Un fort ou chateau, dans Bukha.
Après, frontière (toujours plus simple dans ce sens, route route route, et retour à la maison, et aux contingences liées à mon boulot (sujet d'exam, notes, recommandation pour une élève - une bonne, donc facile- ...)
Tiens j'ai découvert que ma voiture avait une poque à l'arrière, assez bas, zut je vais encore avoir des ennuis avec Europcar...