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back in Abu Dhabi
12 février 2013

Humps ahead et autres histoires de routes

En France aussi, on a des dos d'âne (humps), mais pas n'importe où (plutôt en ville) et pas trop violents.

Ici, si on ne s'arrête pas avant de les passer, on casse la voiture je pense.

Et il y en a partout, même sur les autoroutes.

Je suppose que c'est le seul moyen qu'ont trouvé les autorités pour ralentir les fous qui roulent à plus de 150 km/h ( bien plus...)

Mais en fait cela ne marche pas, parce que dès les humps passés, ils recommencent, et en plus, les 4 x 4 majoritaires craignent moins les humps que les pauvres comme moi....

Par contre, pour les étourdies comme moi c'est redoutable, et il m'est arrivé plus d'une fois de piler devant un hump, alors que je ne dépassais même pas la vitesse autorisée. J'espère d'ailleurs que je ne la dépasse pas trop souvent, parce que sinon je vais payer cher en rendant la voiture à Europcar....

Deux fois j'ai frôlé l'accident en sortant d'une autoroute, parce qu'un local trouvait que je n'allais pas assez vite et m'a doublé sur la bande d'arrêt d'urgence, tellement vite que je ne l'ai pas vu venir.

Sinon gag avec les U-turns, je ne trouvais pas la route que je cherchais pour le wadi, donc j'ai fait ce qui a du déjà vous arriver à un rond-point : deux fois le tour...

Mais comme je vous ai dit, deux fois le tour, ça peut faire 6 km...

Toujours au sujet des routes : ici, il ya des routes spéciales pour les poids lourds, qui donc ne prennent pas les autoroutes normales.

Ce sont quasiment les seules qui ne comportent que deux voies, une dans chaque sens puisque les poids lourds n'ont pas le droit de se doubler.

Pourquoi vous dis-je cela, puisque ma voiture n'est pas un poids lourd même si je suis un peu overweighted (encore qu'ici... je suis plutôt mince !) ?

Eh bien parce qu'en rentrant samedi, j'ai commencé à paniquer parce que je n'avais plus beaucoup d'essence, et que j'étais sur une autoroute sans fin.

Donc quand finalement j'ai vu le signe magique (ADNOC : Abu Dhabi National Oil Company), je me suis précipitée.

Ce faisant j'ai quitté l'autoroute, parce qu'en fait c'était une station essentiellement pour poids lourds. Mais, n'étant pas un poids lourd, j'ai pu passer toute la file (environ 50  poids lourds) pour me faire servir mon essence special (en fait c'est la moins cher).

Ouf j'étais soulagée, mais j'avais envie de satisfaire un autre besoin bien naturel. J'ai vu un bâtiment blanc, typique toilettes, et j'ai cherché la porte pour les femmes.

Je ne l'ai pas trouvé et tant mieux, car c'était la mosquée, il y en a souvent sur les aires de services.

J'ai cherché ailleurs, mais il n'y avait que des toilettes pour hommes, "normal" sur une aire pour camions....

Donc je suis repartie, mais je n'ai pas retrouvé l'autoroute, et j'ai alors suivi la trucks road.

J'avais oublié, mais Mohammed, notre guide tourisme lors de mon premier séjour aimait parfois prendre les truck roads. Pourquoi alors qu'il y a des autoroutes XXL ?

Eh bien sur les truck roads, pas de radars :).

Et,contrairement à la France, ici les routiers sont vraiment sympas : quand une voitue se pointe, ils se rangent dans la bande d'arrêt d'urgence, et les voitures doublent à toute allure.

Je me suis éclatée pendant 100 km, j'avais l'impression d'être la reine devant laquelle tout le monde s'écarte, et je suis effectivement allée beaucoup plus vite que sur l'autoroute... mais ne le répétez pas.

Désolée, pas d'image de cette partie.

 

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