Dubai avec Pascal

De bon matin (vers 10 h) ce vendredi nous sommes partis pour Dubai.

La veille Pascal était arrivé, presque à l'heure, mais pas ses bagages, ça devient une habitude. Donc, attente, puis paperasses, bref nous ne sommes pas arrivés "at home" très tôt.

Donc, de bon matin nous sommes partis. Trajet ennuyeux au possible, puisqu'il n'y a rien à voir, que la route qui poudroie, sans l'herbe qui verdoit.

Me transformant en guide, j'ai d'abord emmené Pascal à Madinat Jumeirah, un truc moderne mais censé reconstituer ce qu'était une madinat (medina ailleurs) c'est-à-dire une cité arabe ancienne.

Je ne sais pas si c'est fidèle, mais c'est assez réussi. Evidemment c'est (encore) un truc de luxe, avec des villas hôtel, et des logements pour bobos occidentaux friqués, mais le commun des mortels peut s'y promener, y manger, et faire du shoping dans le souq.

Voici quelques photos de l'endroit, quadrillé de canaux remplis d'eau de mer.

Au fond, l'icône de Dubai, Burj Al Arab (burj ça veut dire tour).

En haut à gauche, assez haut, le restaurant au dessus du vide, avec, paraît-il, une vue superbe. Ce n'est pas dans nos prix.

Les canaux, et les maisons "traditionnelles" (mais neuves) avec tours à vent, les ancêtres de la clim (je vais demander à Pascal de vous expliquer comment ça marche...)

Au premier plan les restos

Vous la voyez derrière ?

Elle pointe son nez moderne dans ce faux ancien : Burj Al Arab, sur son île artificielle.

Le taxi d'ici, un abra, qui va d'ilôt en ilôt, pour ceux qui habitent ici.

Voilà, après un déjeûner au bord de l'eau, nous avons gagné notre Hôtel car la sieste devenait urgente.

Hôtel au coeur de Bastakiya, le quartier ancien restauré de Bur Dubai (traduire vieux Dubai).

Quelques photos prises lors de mon dernier passage :

Après la sieste, visite du fort, vagabondage au coeur du souq (mais Pascal n'est pas très intéressé), puis, le long de la crique, marche assez longue pour atteindre le heritage village, et quelques maisons sauvegardées, dont celle du Sheikh ... son nom, vous vous en fichez n'est-ce pas ?

Le fort

Le souq, très calme car c'est vendredi

Une maison restaurée, sur le bord de la crique.

La crique, vue de l'endroit où elle "tourne"

En rentrant à l'hôtel, je découvre cette copie d'une madersa Uzbekh ! Etonnant, même si ces deux peuples sont de même religion.

Ensuite, j'avais réservé un "dining cruise" sur la crique, mais j'ai eu moins de chance que la dernière fois, il y a deux ans, où je n'avais rien réservé :

Pas de chance, la cruise partait de l'autre côté de la crique, ce que nous n'avons découvert qu'au dernier moment, d'où rush vers un taxi qui, comprenant que nous étions pressés, a essayé de nous tuer, moi j'en ai oublié ma veste préférée dans le taxi (sniff) et tout ça pour attendre plus d'une demi-heure, mal placés, dans le bâteau.

Repas plus que quelconque, et je suis sympa, mais un petit mieux avec un spectacle étonnant d'un "derviche".

Je dis ça parce qu'il tournait, uniquement. Mais il tournait bien : première partie, il tourne en étalant deux, puis trois, puis.... six plateaux circulaires de différentes façons devant lui, ou derrière, ou les deux.

Puis il jette ses plateaux, pour jouer avec ses "jupons", qui à un moment deviennent lumineux.

Il finit par se débarasser progressivement de ses jupons, et se révéler "normal".

Quelques images floues, par la force des choses.

Et quelques images de la crique, de nuit.

Re taxi, et dodo.

Comments

[Gramgroum]

Pour la mécanique des fluides des tours à vent :

http://www.cyberarchi.com/actus&dossiers/albums-photos/index.php?dossier=75&article=4654&photo=7

[Gramgroum]

Pas facile de trouver une explication qui tient vraiment la route sur les tours à vent. Extrait de www.crit.archi.fr : "La partie supérieure de la tour comporte des ouvertures verticales qui, dépassant au-dessus des toits, "attrapent" en altitude les vents plus rapides et moins chargés de sable. La partie inférieure s'ouvre dans la pièce à rafraîchir. Les flux descendants et les flux ascendants sont canalisés séparément à l'intérieur de la tour. Ce système de tours en adobe favorise ainsi les courants d'air, il évacue l'air chaud au profit de l'air frais venant du jardin ou du sous-sol et crée de la fraîcheur en accélérant l’évaporation de l’eau des bassins." Le rafraichissement par l'évaporation sur les bassins, voire même sur des poteries poreuses pleines d'eau, je comprends. C'est de la thermodynamique de base. J'ai plus de mal avec la partie dynamique des fluides qui fait que l'air chaud remontant crée une aspiration à la base du conduit malgré l'arrivée du vent descendant. Marcel, au secours