La traviata

Hier, pour le umpthiest anniversaire de la naissance, ou de la mort, je ne retrouve plus mon livret, de Giuseppe Verdi, le Consulat italien avait programmé son premier opéra, la Traviata, sous forme de concert.

Ce qui signifie qu'il n'y avait que trois chanteurs, pour les trois rôles principaux, et deux pianos en guise d'orchestre.

Bon dans un sens c'était un peu "cheap", surtout compte tenu de la salle, qui pourrait aisément accueillir un "vrai" opéra, mais, pour autant que ma non expérience puisse en juger, les voix étaient sublimes, et l'accompagnement aussi, donc c'était superbe.

Pour ceux qui ne se souviendraient pas, La Traviata, c'est la dame aux camélias en italien, traviata signifiant en gros celle qui est allée de travers, ben oui c'est une demi-mondaine.

J'étale ma science toute neuve, mais j'ai été très surprise de découvrir que, comme la plupart d'entre vous, je connaissais le chant de l'ouverture.

Mais la fin... Quelle beauté dans l'union des trois voix, La Traviata qui se meurt, son amant Alfredo et le père de cet amant, tous les deux éperdus de remords.

Une fois de plus je me suis dit qu'il y a un âge pour tout (non les Eynard, je ne parle pas du college - private joke) : apprécier, et aimer, les oeuvres de Van Gogh m'a pris longtemps. Apprécier, et aimer la musique d'opéra aussi.

Je vais donc devoir me rattrapper !